A la suite de l’atelier de lancement du processus d’évaluation du risque pays en matière de blanchiment des capitaux organisé sous le patronage du ministre des finances, du 28
au 30 décembre 2021 au Sultani Hôtel de Kinshasa par la cellule nationale des renseignements financiers, CENAREF en sigle, la FEC, à travers son comité professionnel des messageries financières, collabore avec cette cellule pour évaluer le groupe « autres institutions financières ».
A cet effet, Monsieur Barnabé MAKALEBO, Président du comité professionnel des messageries financières préside le groupe autres institutions qui évalue le risque pays en matière de BC/FT sur sept catégories d’activités à savoir ; les institutions de microfinances, de change manuel, des messageries financières, des établissements des monnaies électroniques, des caisses d’épargne, les institutions financières spécialisées, des coopératives d’épargne et des sociétés financières.
Cette évaluation consiste à analyser, notamment, secteur par secteur le risque de blanchiment des capitaux à travers les variables d’entrée (législation, conformité, formation, supervision…) et celles inhérentes à leurs produits et services (opérations suspectes…).
Les résultats de ces analyses sont cartographiés dans un outil relatif à l’évaluation nationale des risques, lequel est mis à la disposition des États par la Banque Mondiale.
Pour rappel, en RDC la question de blanchiment des capitaux est régie par la loi n° 04/016 du 19 juillet 2004 qui institue la CENAREF avec comme mission, notamment, de recueillir et de traiter les renseignements financiers sur le circuit de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT). Elle émet des avis sur la politique de l’Etat sur cette question et sur sa mise en œuvre.
Le processus de l’évaluation nationale s’étale sur une période de 8 à 12 mois. A cet effet, les différents groupes de travail se réunissent régulièrement pour remplir l’ENR en répondant aux questionnaires au regard de la documentation couvrant la matière évaluée.
A l’issue dudit processus d’évaluation, il sera proposé au Gouvernement des actions prioritaires à entreprendre ainsi qu’un document des stratégies nationales de lutte contre le blanchiment des capitaux et financement du terrorisme.