Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a échangé, le jeudi 08 juin 2023, avec une délégation du Comité Professionnel des Pétroliers Nationaux de la FEC (CPPN/FEC).

Cette rencontre a été une occasion, pour le CPPN, de présenter leurs préoccupations aux mesures d’encadrement de la libéralisation du secteur pétrolier, Maillon Distribution et Commercialisation des produits Pétroliers.

Ces préoccupations portent essentiellement sur le non-paiement régulier des pertes et manques à gagner des pétroliers nationaux et leur marginalisation dans le processus de calcul et de remboursement desdits pertes et manques à gagner.

En effet, lorsque l’Etat congolais décide de rembourser aux pétroliers les pertes et manques à gagner réalisés pendant les périodes de non adaptation de la structure des prix, les pétroliers nationaux notent une discrimination dans ce remboursement.  A ce jour, les pertes et manques à gagner des pétroliers nationaux ont été évalués et certifiés à huit millions deux cent cinquante-huit mille dix-sept dollars américain (8 258 017 $) pour la période allant de juillet 2021 à mars 2022 ; période pour laquelle tous les autres pétroliers ont été payés.

A cela s’ajoute les certifications couvrant les périodes allant d’avril 2022 à juin 2022 et juillet 2022 à décembre 2022. Le cumul de ces trois certifications représente un montant total de 13 560 223 USD (treize million cinq cent soixante mille deux cent vingt-trois dollars américains).

Malheureusement, bien que certifiés par le ministère de l’économie, ces pertes et manques à gagner demeurent non payés à ce jour, alors qu’un montant de plus de 86 millions de dollars américains sont versés pour la même période aux autres sociétés pétrolières et logistiques au détriment des nationaux.

Cette situation crée une concurrence déloyale dans la profession. Les sociétés ayant bénéficié de ce paiement ont reçu les moyens de renouveler leurs stocks contrairement aux nationaux.

Cette situation a pour conséquence :

1. L'amenuisement de la trésorerie de l'ensemble des pétroliers Nationaux avec un endettement élevé auprès des banques et des fournisseurs ; d'où la perte de crédibilité auprès des partenaires, limitant ainsi leur capacité d'approvisionnement et d'endettement ;
2. La réduction importante et récurrente de stocks, au point de décapitaliser les sociétés ;
3. La fermeture de plusieurs stations de nationaux ; entrainant ainsi la suppression des emplois des congolais.

Les ayant écoutés, le VPM de l’économie a promis de s’impliquer personnellement pour permettre aux pétroliers nationaux de faire face aux difficultés évoquées.

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