A ce jour, la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) a dénombré plus de 30 administrations qui ont signé, de manière autonome ou conjointe, des ordres de mission pour effectuer le contrôle sur
place tant sur le plan national que provincial. Ces contrôles couvrent, pour la plupart, une période de cinq exercices, généralement déjà contrôlés, et portent dans une large mesure, sur les mêmes matières, en l'occurrence le paiement des impôts, droits, taxes et redevances.
Pourtant, en cette période de fin d'année et ce, depuis plusieurs années, le Gouvernement congolais a toujours suspendu, pour une durée bien déterminée, les missions de contrôle en vue de permettre aux opérateurs économiques de préparer leurs états financiers et à d'autres, de s'atteler en toute quiétude à l'approvisionnement de principaux centres urbains du pays en produits de première nécessité dans la perspective des festivités de fin décembre et début janvier.
Les entreprises sont perturbées fondamentalement dans leur fonctionnement quotidien car, elles se voient obligées de mobiliser des ressources humaines supplémentaires, d'aménager la logistique pour accueillir les missionnaires et de rassembler la documentation à mettre à la disposition de toutes les équipes. Et tout cela, au détriment de leurs activités productives des biens et services à la base de la création de richesse et d'emploi.
C'est pourquoi, comme elle l'a fait par le passé, la FEC a sollicité du Premier Ministre, la suspension de toutes les missions de contrôle fiscales, des recettes non fiscales, parafiscales et économiques, et ce pour une période de 3 mois sur toute l'étendue du territoire national. L'apaisement de la situation politique en cette période des échéances électorales militent pour une telle mesure de suspension.