Le jeudi 4 septembre, à la Cité de l’Union africaine, le Président de la République a reçu le Président National de la FEC, Monsieur Robert Malumba, et le Directeur Général de l’Autorité de Régulation de la Sous‑traitance dans le Secteur Privé (ARSP), Monsieur Miguel KASHAL.
Les échanges ont porté sur trois sujets majeurs :
• Application de la loi sur la sous‑traitance : Le Président voulait s’assurer que les opérateurs économiques respectent cette loi. Le DG de l’ARSP a annoncé le lancement imminent d’un contrôle national conjoint FEC‑ARSP pour vérifier les contrats et l’attribution des marchés, tout en veillant au respect du climat des affaires.
• Loi sur le contenu local : Adoptée au Conseil des ministres le 6 juin dernier, cette loi vise à accroître la participation des entreprises nationales dans les secteurs stratégiques. Le Président a demandé un état d’avancement, rappelant que sa promulgation est imminente. La DG de l’ARSP a souligné qu’il s’agit d’une première depuis l’indépendance et d’un outil au service de l’intérêt national.
• Contrats non respectés : Le Président de la FEC a évoqué les difficultés rencontrées par certaines entreprises qui voient leurs contrats avec l’État inexécutés, malgré des garanties bancaires. Il a demandé l’appui du Chef de l’État pour que les obligations de l’État soient aussi honorées.
Par ailleurs, la « Loi sur le contenu local », validée le 6 juin dernier en Conseil des ministres, a été évoquée. « Le Président de la République voulait savoir là où nous en sommes parce que la promulgation de cette loi ne va pas tarder », a indiqué le Président national de la FEC. Ce projet vise notamment à favoriser une plus grande participation des nationaux dans tous les secteurs économiques majeurs. « C’est la première fois depuis l’indépendance de notre pays que cette loi va exister pour l’intérêt supérieur de la nation », s’est réjoui la DG de l’ARSP.
Le dernier sujet de cette audience était relatif aux difficultés que les opérateurs économiques connaissent en ce moment. « Certains signent des contrats avec l’État congolais mais ces derniers ne sont pas respectés. Ces entreprises souscrivent des garanties bancaires mais les paiements n’arrivent pas », a déploré M. Malumba. « C’est ainsi qu’on était venu auprès du premier citoyen congolais afin que l’État aussi fasse sa part », a-t-il rajouté.
