Il s’est tenu, le samedi 24 février 2024 dans la salle des réunions de la FEC/TSHOPO, une conférence sur « l’Economie bleue ».

Initiée et animée par Madame EMILI, activiste du volontariat et Coordonnatrice de la Synergie des Associations et des Entreprises de l’économie Bleue de la Tshopo (SASENEB/TSHOPO), cette activité a réuni une trentaine d’acteurs provenant de divers secteurs (public, privé, académique et associatifs).

L’objectif de cette conférence était, d’une part, d’échanger avec les acteurs impliqués dans la valorisation du potentiel de la Province de la Tshopo sur la dynamique régionale de l’Afrique centrale relative à l’Economie bleue et ses différents programmes dans plusieurs secteurs et, d’autre part, conscientiser ces acteurs à pouvoir s’organiser en association et à mettre en place un comité local qui portera cette thématique dans la Province.

La conférencière a articulé son exposé autour des points ci-après :

  • Les Généralités sur l’économie bleue,
  • Les avancées de l’économie bleue en Afrique,
  • L’impact de l’économie bleue dans la Province de la Tshopo.

L’économie bleue a été défini comme l’utilisation durable et la conservation des ressources aquatiques dans les environnements marins et d’eau douce. Ceci comprend les océans, les mers, les cotes, les rives, les lacs, les fleuves, les rivières et les eaux souterraines.

Avec les différents programmes sectoriels de la sous-région, l’exploitation durable des ces ressources peut générer des revenus supplémentaires susceptibles de stimuler la croissance économique de la Province de la TSHOPO grâce à une gestion efficace.

Cette thématique concerne les secteurs de la pêche, l’agriculture, le transport maritime, la construction de ports, le tourisme, les énergies renouvelables, le pétrole et le gaz, l’exploitation minière en eaux profondes, la biotechnologie, la conservation de la biodiversité, les câbles sous-marins et la mariculture (l’élevage d’animaux marins).

L’économie bleue une fois valorisée peut contribuer à réduire la pauvreté et à améliorer la sécurité alimentaire et énergétique, l’emploi et la croissance économique.

Les participants ont été appelé à devenir membre et acteur de cette nouvelle dynamique de l’Economie bleue en République Démocratique du Congo en général et de la Tshopo en particulier afin de faire profiter la nation des avantages qui s’en suivent.

Une liste de vingt-quatre (24) programmes sectoriels sur l’économie bleue de l’organisation sous régionale des Etats d’Afrique Centrale a été présentée par la conférencière, lesquels programmes concernent les pays membres de cette organisation, dont la RD Congo.

Dans le cadre de ces programmes, il a été mis en place un fonds pour l’économie bleu (FONDS BLEU). C’est ainsi que les pays membres, à travers les organisations de développement, la société civile, les associations et autres structures privés ou publiques, sont appelés à soumettre des projets bancables qui seront financés par ledit fonds. D’où l’impérieuse nécessité de structurer les acteurs directement impliqués dans les activités de l’économie bleue, a souligné la Conférencière.

L’exposé de la conférencière a été suivi d’une brève communication de deux chercheurs qui s’intéressent à la question de l’économie bleue, quant à leur intérêt sur cette thématique et aussi aux avancées de leurs recherches.

La conférencière projette l’organisation à Kisangani, dans les mois qui suivent, d’une grande conférence sur la thématique « Economie Bleue » qui connaitra la participation d’un haut représentant de la CEAC et qui va regrouper les acteurs provenant de quatre Provinces issues de la Grande Orientale.

Apprès les différents exposé, un échange riche et constructif entre les participants et la conférencière a clôturé cette conférence.

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