Le mercredi 05 février 2025, le Secrétaire Général de la FEC, Monsieur John Nkono, a conduit une délégation de la FEC membres du Comité Professionnel des Cultures Pérennes auprès du Ministre d’Etat, ministre de l’agriculture & sécurité alimentaire.

La délégation de la FEC composée essentiellement des producteurs agroindustriels locaux d’huile de palme, notamment MILUNA, PHC, BRABANTA et Groupe BLATTNER, assisté du Directeur en charge du commerce National, Monsieur Constantin KABADIENDI.

Le Ministre d’Etat a voulu comprendre les difficultés des producteurs locaux d’huile de palme et les mesures proposées afin de s’en approprier pour défendre le dossier au niveau de ECOFIRE et ensuite au Conseil des Ministres.

Ainsi, plusieurs difficultés essentielles relevées, notamment :

  1. La fraude à l’importation et la concurrence déloyale des huiles brutes et raffinées importées par système de dumping et, de fois, avec exonération ;
  2. Les catastrophes naturelles, notamment la sécheresse qui frappent actuellement les plantations des provinces du Nord du pays où passe l’Equateur ;
  3. Le manque d’infrastructures (routes, ponts, hôpitaux, écoles, énergie, eau, …) : les producteurs agricoles supportent ces charges qui relèvent de la mission régalienne de l’Etat ;
  4. La fiscalité et parafiscalité lourde (multiplicité des impôts, droits, taxes et redevances ;
  5. Le manque de subvention et/ou financement de l’agriculture et les difficultés d’accès aux intrants/semences, lesquels sont frappés par la TVA et autres droits irrécupérables.

A l’issue de la réunion, les recommandations et résolutions ci-après ont été prises :

  • Réinstaurer le SMAG pour les entreprises du secteur agricole en général
  • Lever la mesure de l’IGF et faire appliquer le Décret portant régime spécial de partenariat stratégique sur la chaîne de valeurs en faveur des entreprises du secteur agricole uniquement afin d’éviter les erreurs du passé : Pour se faire, les bénéficiaires des avantages ad hoc devant être identifiés quant à ce ;
  • Interdire l’importation des huiles de palme et/ou centraliser à Matadi toutes les importations pour mieux réguler et contrôler ;
  • Exonérer de TVA sur l’huile de palme produite localement et augmenter le taux des droits d’entrée et TVA sur les huiles brute et raffinée importées ;
  • Créer un Fond de promotion spécifique pour appuyer la filière agroindustrielle d’huile de palme ;
  • Résoudre le problème de paramétrage des paliers du SMIG dans le logiciel de la CNSS afin de permettre aux travailleurs du secteur agropastoral et agroindustriel de bénéficier des prestations sociales.

Un document reprenant tous ces détails devra être transmis au Ministre d’Etat.

Les deux parties ont convenu de la mise en place d’un cadre d’échanges et de concertation permanente sur les questions spécifiques du secteur agricole. 

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