Une délégation de l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), conduite par son Directeur General ai, Monsieur Bruno Tshibangu, a organisé, le mercredi 28 aout 2024 à Kisangani, un atelier de réflexion ayant pour thème le Code des Investissements de 2002, 20 ans après : état des lieux ».

Cette activité a connu la participation de différents acteurs du secteur public, de la société civile et du secteur privé. La FEC a été représentée par les membres du Conseil Provincial de la TSHOPO et quelques entreprises éligibles au code des investissements.
Monsieur Bruno Tshibangu, a prononcé le mot de bienvenu aux Participants et a ensuite présenté, d’une manière succincte, l’état des lieux du code des Investissements de 2002 à nos jours. 

Il a informé l’assistance que l’actuel Code des Investissements qui totalise 20 ans depuis sa promulgation repose sur la philosophie de l’Economie Sociale avec trois acteurs principaux : l’Etat, le Secteur Privé et la Société Civile. Parmi les spécificités de ce Code, a-t-il révélé, il y a l’introduction des stratégies d’attraction des investissements, à savoir :

  • La Stratégie d’incitation : qui consiste à accorder aux investissements privés des avantages tant douaniers, fiscaux que parafiscaux ;
  • La stratégie de la durée des avantages : tous les avantages accordés ont une durée allant de 3 à 5 ans selon les zones économique (A, B et C) ;
  • La stratégie du champ d’application du Code des Investissements : qui consiste à cibler les secteurs concernés par les avantages du code des investissements.

Le Directeur General a précisé que ces stratégies devaient permettre à atteindre les objectifs suivants :

  • Favoriser l’implantation des entreprises de génie civil et de transport ;
  • Favoriser les investissements qui développent l’agriculture et l’agro-industrie ;
  • Favoriser les investissements lourds dans le secteur de l’industrie ;
  • Favoriser les investissements de valorisation des ressources naturelles nationales.

Les Participants ont identifié les points forts et les faiblesses qui n’ont pas permis d’obtenir les résultats escomptés conformément aux objectifs fixés et de projeter les perspectives d’avenir pour un nouveau cadre légal adapté aux réalités et aux ambitions du Pays.

Un débat houleux et constructif a eu lieu lors des échanges qui ont abouti, à la formulation de certaines recommandations devant servir à la révision du code des Investissements 2002.

Laisser une réponse

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *