La Fédération des Entreprises du Congo a participé ensemble avec d’autres organisations patronales, le mardi 16 septembre 2025 à Béatrice Hôtel, une rencontre de dialogue entre le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, Daniel MUKOKO SAMBA, et les opérateurs économiques du secteur privé. Placée sous le thème « Gouvernance économique et du climat des affaires« , cette initiative s’inscrit dans la volonté commune de renforcer la collaboration entre le Gouvernement et le patronat congolais pour relever les défis majeurs de l’économie nationale.

Au cours de ces échanges, plusieurs sujets ont été abordés :

  • L’encadrement des prix et le contrôle économique
  • La lutte contre la contrebande et la porosité des frontières
  • La problématique de la taxe d’agrément des prestataires de services dans le secteur des hydrocarbures
  • L’impact des Zones Economiques Spéciales (ZES) sur l’industrie locale
  • La protection de l’exclusivité du petit commerce aux nationaux

La FEC a salué la démarche du Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale, qui a reconnu que le principal défi de l’économie congolaise reste la diversification, ce qui permettra à la RDC de cesser d’être une économie extravertie, et une économie qui exporte les matières premières à l’état brut. Il a rappelé en outre que plusieurs réformes ont été initiées depuis les années 2000, mais faute d’un dialogue constructif, elles n’ont pas réussi à être implémentées sur le terrain.

Ainsi, pense-t-il, que les acteurs incontournables dans la démarche de la modernisation de l’économie congolaise afin de permettre aux entreprises d’être créées, de survivre et de prospérer.

L’épineuse problématique de l’exercice des petits commerces par les étrangers a également dominé ces échanges.

Tout compte fait, il se dégage de cette rencontre que la fiscalité congolaise est plus contraignante qu’incitative, mais il faudra renforcer le dialogue public-privé en vue d’aboutir à des solutions concertées, l’objectif étant de promouvoir l’industrie locale pour une taxation différente entre les intrants et les produits finis.

En vue d’éviter des mesures dérogatoires, il est souhaitable, a déclaré le VPM, que les mesures incitatives soient directement prises dans La Loi.

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