Dans le cadre de son projet d’appui à la formation et à l’emploi qualifié dans le secteur des engins lourds en République Démocratique du Congo, l’Organisation des Nations-Unies pour le Développement Industriel a organisé, en collaboration avec la FEC LUALABA un atelier sur l’appui en équipement didactique des écoles et centres de formation technique et professionnel ce 30 juillet 2024.
L’objectif de cet atelier était de

  • Relever les difficultés des centres de formation technique et professionnelle à se doter des équipements ;
  • Echanger sur la problématique autour de l’appui en équipements des centres de formation technique et professionnel
  • Informer les partenaires du secteur privé sur la procédure de cession d’équipement ayant bénéficié d’exemption fiscale à l’importation.
  • Échanger sur les éventuels mécanismes permettant de faciliter les dons d’équipements par les entreprises du secteur privé au profit des écoles et centres de formation technique et professionnel ainsi que définir les actions prioritaires de plaidoyer auprès des institutions étatiques.

Dans son mot, la FEC LUALABA a rappelé l’importance de cet échange s’inscrivant dans la démarche de trouver les solutions à la problématique de l’inadéquation entre la formation et l’emploi.
Ainsi, cette approche vise à promouvoir l’implication du secteur privé dans la mise en œuvre du programme d’enseignement technique et professionnel par la facilitation au stage professionnel et à l’appui aux équipements.

Dans sa présentation, le projet PAFEQ a insisté sur le Partenariat Public- Privé afin de développer et promouvoir l’enseignement technique et professionnel. Le projet PAFEQ est un projet du Partenariat Public -Privé de Développement qui réunit le gouvernement congolais, les partenaires au développement et le secteur privé.
Il est mis en œuvre dans deux provinces : Haut- Katanga et le Lualaba consistant à appuyer l’INPP Haut Katanga et l’Institut technique de Manika au niveau de Kolwezi.
Le représentant de la DGDA a présenté les procédures de cession d’équipement ayant bénéficié d’exemption des droits de douane à l’importation qui requièrent l’autorisation préalable de la douane avant toute cession.
Les échanges organisés à cet effet au niveau des groupes thématiques ont porté d’une part, sur les contraintes affectant les donations d’équipement des entreprises au profit des écoles et centres de formation technique et professionnel et d’autre part sur les pistes des solutions idoines ainsi que des actions de plaidoyer.
Il a été identifié les difficultés ci -après :

  1. Insuffisance ou précarité des moyens pour l’achat des équipements
  2. Manque de partenariat entre les écoles et les entreprises
  3. Insuffisance des infrastructures d’accueil et des équipements
  4. Carence des ressources humaines compétentes
  5. Longue procédure de conformité au niveau des entreprises
  6. La problématique de paiement de frais exorbitants au moment de cession aux écoles
  7. Méconnaissance des procédures en matière de cession aux institutions d’enseignements.

Quelques recommandations ont été formulées, il s’agit notamment de :

  1. Simplifier les procédures au niveau des entreprises
  2. Inclure l’appui des entreprises aux écoles et centres de formation dans le cahier de charges
  3. Associer les experts de l’éducation dans la discussion avec les comités locaux de développement
  4. Mettre en place un cadre de concertation permanente
  5. Annuler tous les frais dans le cadre de cession aux écoles et centres de formation
  6. Vulgariser la procédure en matière de cession

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