Il s’est tenu le vendredi 04 octobre 2024 à la cellule des dettes du ministère des finances une séance de travail entre la FEC et l’agence de notation panafricaine Bloomfield autour du climat des affaires et ce, dans la perspective de la publication du rapport sur le risque pays prévue pour le 26 novembre 2024.
La délégation de la FEC ayant représenté le Président National, était composée du Président de la commission mines artisanales, Monsieur John KANYONI, Président de la commission PME, Monsieur Fely SAMUNA, Président de la commission Climat des affaires représenté par Monsieur Laurent YOGO, Directeur du Département Juridique, social et fiscal. La délégation de l’agence était conduite par madame, la vice-présidente de cette institution.
Après le mot de bienvenue, la vice-présidente de l’agence a relevé le fait qu’à la demande du Gouvernement, l’agence évalue la RDC en vue de produire un rapport sur le risque pays à l’investissement. Ce rapport de notation couvre deux volets à savoir, le volet climat des affaires et celui financier. Ainsi, un échange avec la FEC permet de recueillir l’opinion du secteur privé.
Pour la FEC qui a salué la démarche du Gouvernement et remercié l’agence pour l’invitation, il y a lieu de souligner les bons rapports de partenariat qui sont entretenus entre les autorités politiques et les responsables de la Fédération. Ces rapports se traduisent par une disposition des autorités politiques à dialoguer avec les dirigeants et chefs d’entreprises sur leurs préoccupations. Le cas de la rencontre organisée avec le ministre des finances a été évoqué.
S’agissant du climat des affaires, la FEC a noté l’intérêt du Chef de l’Etat manifesté au travers, notamment la création des cellules spécialisées au sein des services de la Présidence et de la primature. Aussi, a-t-il été souligné la volonté affichée des autorités de mener des réformes pour l’amélioration du climat des affaires. Cependant, la FEC a déploré le retard observé dans la mise en œuvre des mesures annoncées. Ce gap contribue a alimenté l’opinion négative des opérateurs économiques sur l’environnement des affaires.
En revanche, elle a encouragé les réformes à mener dans le système des prélèvements obligatoires, des infrastructures et de l’énergie, du dialogue public-privé, de la coordination des actions étatiques ainsi que de la digitalisation des administrations. La formation du capital humain a été également mise en exergue.
Les questions relatives à la création des champions, à la sécurité alimentaire, au cadre du contenu local et de la mise en œuvre de la loi sur la sous-traitance dans le secteur privé ont également été abordées.
En ce qui concerne les actions menées par la FEC en faveur des PME, il a été mentionné les activités de vulgarisation dans le cadre des matinées d’informations sur les lois et l’accès aux marchés ainsi que le rendez-vous d’affaires. L’activité de soutien à l’innovation et à l’entrepreneuriat dénommée « challenge entreprises » a également été évoquée.
Les échanges ont été clôturés par les questions relatives à la mise en œuvre de la couverture santé universelle et la problématique de la dollarisation de l’économie congolaise.