Le 1er juillet 2025, la FEC/Haut-Katanga a organisé une séance de restitution des travaux de la 37ᵉ session ordinaire du Conseil National du Travail (CNT), tenue du 25 au 29 avril à Kinshasa.
Sous la présidence de Mme Marie-Eugénie Lepreux, Présidente du Comité Professionnel des Sociétés Privées de Placement/Section Hau-Katanga, cette séance a été animée par M. Christian KALONDA, Directeur Juridique de la FEC.
Madame Marie-Eugenie Lepreux, a ouvert l’activité par le mot de circonstance de la FEC retraçant ainsi le contexte dans lequel les travaux se sont déroulés et surtout mettant en avant le rôle que la Fédération des Entreprises du Congo a joué et continue à assumer avant, pendant et après la session ordinaire du Conseil National du Travail, du 25 au 29 avril 2025.
Prenant la parole, le Directeur Juridique de la Fédération des Entreprises du Congo, a animé l’activité en procédant comme suit :
- Un exposé sur l’évolution de différents points traités à la 37ème session Ordinaire du Conseil National du Travail ;
- Une analyse de deux Décrets du 30 mai 2025 , à savoir le Décret n°25/21 du 30 mai 2025, déterminant les modalités de fixation et d’ajustement du salaire minimum interprofessionnel garanti, des allocations familiales minima et de la contre-valeur du logement, et le Décret n°25/22 du 30 mai 2025 portant fixation du Salaire Minimum Interprofessionnel Garanti, des allocations familiales minima et de la contre-valeur du logement.
La grande partie de l’exposé s’est appesantie sur le deuxième Décret susmentionné et a permis aux membres présents de comprendre ce qui suit :
- L’entendement dudit Décret dans ses différentes dispositions règlementaires ;
- Ce qui fait que le Décret ne soit pas applicable. En effet, le manque de transmission d’annexes relatives au premier palier qui détermine le smig de 14.500francs congolais pour le Manœuvre Ordinaire, et au deuxième palier qui détermine le smig de 21.500 francs congolais pour le Manœuvre Ordinaire. Ces annexes non encore transmises devraient préciser les smig relatifs à chaque catégorie professionnelle, ce compris les 17 classes, sans lesquelles le Décret demeure inapplicable.
- L’application dudit Décret sans effet rétroactif, autrement dit, il sera d’application à partir du moment où les annexes seront transmises à la Fédération des Entreprises du Congo qui à son tour, aura à les faire parvenir à tous ses membres. Mais sans ces annexes, le Décret n°25/22 du 30 mai 2025 est inapplicable.
- S’agissant du Décret n°25/21 du 30 mai 2025, déterminant les modalités de fixation et d’ajustement du salaire minimum interprofessionnel garanti, des allocations familiales minima et de la contre-valeur du logement, il est dorénavant prévu que l’ajustement du smig se fait par Arrêté Ministériel signé par le Ministre de l’Emploi et Travail et non plus par Décret du 1er Ministre . En revanche, s’il y a augmentation du SMIG non par le fait de l’ajustement, c’est par Décret du Premier Ministre que cela se fera.
L’activité s’est terminée par deux heures des questions-réponses à la grande satisfaction de tous les membres présents ayant occupée 96% des places assises dans la Grande Salle de la Direction Provinciale/FEC.




